Prix : environ 25 Euros en foire aux vins

Robe : rouge sang plutôt sombre, style échantillon d'un coureur du tour de France. Pas de traces d'évolution notables, larmes plutôt épaisses laissant supposer un vin charnu.

Nez : très fermé de prime abord, se découvre par la suite, assez typé des Pessac je pense, à savoir : fruits noirs bien mûrs et surtout une belle trame fumée.

Bouche : pas de surprise, elle est dans la continuité du nez mais révèle quand même des tanins assez fermes du fait de la jeunesse du vin, bien que non asséchants. Le vin est puissant, bien mûr et concentré mais dans un style plutôt classique, il ne joue pas sur le registre chocolaté-vanille que je ne peux désormais plus boire (en couleur ;-)) pour cause de rejet immédiat. La texture est veloutée voire crémeuse, ce vin donne la sensation d'enrober la langue et recouvrir le palet (grosso modo il nous en roule une belle). Le milieu de bouche se tourne vers les arômes de torréfaction et de fumé, c'est très agréable. S'ensuit une longue et délicieuse finale.

En somme j'ai bien apprécié ce divin breuvage très bien sous toutes les coutures, très beau mais sans surprises. Un magnifique monolithe, parfait accompagnateur d’un repas dominical. Au niveau du potentiel de garde, on le situera en cours élementaire autrement dit tout jeunôt.