Rendez vous est donc donné avec foune bleue Porte d’Italie à 6 h 15 vendredi matin pour rejoindre à 12 h 30 les 2 toulousaings à Ambert. Les brèles sont prêtes, le paquetage aussi, le plein est fait… Alors Go.
Vendredi 29 : La descente par l’Auvergne
Rendez vous est donc donné avec foune bleue Porte d’Italie à 6 h 15 vendredi matin pour rejoindre à 12 h 30 les 2 toulousaings à Ambert. Les brèles sont prêtes, le paquetage aussi, le plein est fait… Alors Go. Au programme de ce tout début de journée, un peu d’autoroute (mais pas trop non plus) puis que du bonheur. Direction Nevers par l’A6 puis l’A77 pour continuer par la nationale jusqu’à Lapalisse. Là, les choses sympathiques commencent… avec des radars fixes en pleine pampa. Bon, la surprise passée, le temps de la pause Pâté-Blanc tant attendue est arrivé. Le Soleil commence à être plus haut, la fraîcheur matinale s’en est allée… HOP, une petite air de repos en pleine campagne nous accueille. Ca tombe très bien parce que depuis 1 heure, mon cuir me démangeait grave au niveau des genoux. Le temps de mettre un peu de Dermophil Indien et tout sera oublié. Par contre, ce petit pâté !!! Putain c’te balle alors. Sans compter les gorgeons de blanc pour réveiller les muscles avant les bonnes p’tites routes…
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Ca y est, on est bien chauds, alors gazzzzz. Direction Châtel-Montagne, Laprugne, Saint-Just-en-Chevalet et enfin Noirétable. La route, est super sympa et plutôt roulante. Seuls quelques tracteurs (non pas des Guzz !!) viennent troubler notre tranquillité avec des changements de direction non signalés. Bon, on arrivait un peu vite mais bon, on n’a pas idée d’avoir une charrue longue comme ça à l’arrière !!! Ensuite, les virolos se resserrent jusqu’à Chalmazel en passant par La Côte en Couzan et Saint-Just-en-Bas. C’est l’occasion de faire un petit pèlerinage sur les lieux de la crevaison de Féfé qui avait eu lieu à 21h lors de notre balade en Haute-Loire 2 ans plus tôt. Le temps de prendre quelques photos et direction les p’tites routes du col du Béal. La neige nous attend en haut pour nous rafraîchir un peu. Descente ensuite par Saint-Pierre-la-Bourlhonne (tout près de Saint-Pal-de-Sénouire avec ses bourrés et son hôtel désaffecté). Enfin, direction Ambert par Job et La Forie pour le rendez vous avec les 2 tapettes.
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Bon, les bonnes habitudes n’étant pas perdues, l’heure syndicale de retard nous permet de descendre un demi fort salvateur après 7 heures de brèle (Glouuups, il reste encore 350 bornes de virolos avant Upie…). La soirée va être dure !!!
Petite salade et découverte de la nouvelle Dayto tiuning du Féfé et c’est reparti. Direction Sauxillanges par la D996 et son revêtement de feu. A cause de travaux, nous bifurquons sur la D997 pour nous perdre jusqu’à Billom. Et c’est là qu’on se dit :"Merde alors, mais dans ce coin, tu tournes n’importe ou et y’a toujours une super route ». Bon, on fera avec ! Finalement, on retrouve Sauxillanges en passant par la D229 jusqu’à Vic-le-comte puis la D225. Demi tour et direction Saint-Germain-l’Herm puis Arlanc par la D999. Ensuite, direction Dore l’Eglise et Craponne-sur-Arzon avec un petit détour par La Chaise-Dieu sur une route recommandée par l’Olive (rien de bien formidable mais bon, on va quand même pas se plaindre non plus !!!). Après ces quelques routes, un petit bilan des forces en présence s’impose :
- Pascal avec sa nouvelle R1 est bien moins véloce qu’avec sa S4 ou sa duke. Enfin, je dis ça, mais il est quand même devant !!! Mais bon, on le voit toujours.
- Toto alias Foune bleue est chaud comme les braises. Il reste dans la roue de Pascal alors qu’il n’y a pas si longtemps que ça il ramait pour doubler les camions… Ah Ah Ah.
- Féfé est plutôt à la peine par rapport à d’habitude (à cause de son changement de brèle et aussi de 2 ans sans balades), la suite nous montrera qu’il n’a rien perdu de son talent.
- Jeanjean (moi-même), toujours en queue de peloton. Bon on va quand même pas détruire une réputation acquise à force de travail et d’aérofreins !!! Même si le peloton est court, on sent que la fringale risque de ne pas tarder…
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Bref, nous continuons notre balade par Retournac, Yssingeaux, Tence pour arriver à Saint Agrève. Ca faisait un petit moment que tout le monde s’économisait pour se donner dans la dernière partie : Saint-Agrève, Le Cheylard, Les Ollières-sur-Eyrieux. Petite pause essence, et coup de fil à Superman en vu du ravitaillement pour la soirée et l’arrivé tardive de tous les bourrés. Pfff, c’est vrai qu’elle est quand même trop mortelle cette route le long des gorges l’Eyrieux. Ca virole à foison, le soleil est sur le descendant pour ajouté au visuel (on y voit pas grand-chose d’ailleurs) mais on oublie tout quand on y pose les roues (vous savez : celles que Panya a changé à sa dernière révise ! Ah Ah Ah).
Arrivés aux Ollières, je laisse la Guzz à D’la baale pour qu’il puisse réétudier "le senti des piston" de mon tracteur. Je prend sa mob de 180 bourrins pour voir si comme il le dit : "elle est creuse pour une 1000 ???". Bon, c’est tout petit le bordel, on voit presque la roue avant. La bulle protège les couilles. Je ne me sens pas du tout chez moi ! Alors Gaz jusqu’à Upie. Je dirais même gros gaz. Bon, c’est vrai que sous 4000 tours, on dirait que l’injection à un problème, ou alors elle est réglée comme sur la fazer 600 ! Par contre, après, et surtout quel que soit le rapport engagé, ça envoie le pâté comme dirait Superman. Mais pas le p’tit bocal de pâté du supermarché, plutôt la grosse terrine de campagne !!! Déjà qu’avec son ancienne Gex 1000 yen avait jusqu’à plus faim, mais là…PWOOOAAA.
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D’ailleurs, j’ai eu un p’tit bout de droit, ou j’ai lâché un peu les watts (genre je roule à 130, en 5° et ça reprend déjà fort mais bon, on va pas jouer la tapette, donc je tombe tous les rapport pour reprendre à 11000 en 1°. J’enroule la 2 et la 3 jusqu’au rupteur et là, AH OUAIS, quand même 240 alors on va attraper les freins pour pas finir de manger le pâté dans l’arbre au prochain virage !!! Donc je confirme, ça marche un poil quand même.
Arrivé à Upie, on dépose le bordel en attendant les bourrés qui devrait pas trop tarder. Enfin, Panya nous a fait sa spéciale en ratant la sortie d’autoroute. Du coup, Olive est arrivé juste après eux.
Ca y est, les bourrés sont au complet pour cette balade. Manque juste Chris et le babar qui s’est fait la malle en début de mois. Tout le monde est bien H.S. Bon Olive trouve quand même la force de manger un bon bout de pâté. On englouti quelques bièrasses bien fraîches fournies par Superman et HOP, au lit à 1h.
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Samedi 30 : Le convoi des bourrés en direction du sud.
Lever à 8 h pour être près à partir à 9. Tout le monde est bien chaud pour cette journée qui s’annonce avec un temps de feu. Les pylotes font les derniers réglages de leurs poubelles, on démarre (la Guzz me donne une alerte avec un vieux bruit de démarreur…pourvu que ça tienne.). On retrouve Superman qui dormait chez lui à Valence à la station et là : LA TUILE : Les boutanches de Saint Péray et autres douceurs ont été oubliées chez Pascalou. Tant pis, on verra plus tard.
Direction Boudeaux, Saint-Ferréol par les magnifiques gorges de Trente-Pas. Viennent ensuite Buis-les-Baronnies et Sault. Les routes sont TOP, le rythme plutôt rapide (je le sais parce que pour suivre toute la clique, je dois bien dépouiller la Guzz sur tous les rapports. Je comprends mieux d’ailleurs pourquoi mon concess me dit à chaque fois "elle à l’air d’avoir pris dans la gueule votre moto !!!". A croire que les Massey Fergusson ne sont pas autant poussé d’habitude ?) Bref, je reste avec Xav et sa nouvelle SS 1000DS et Pan et sa 900 SS toute refaite qui a aussi un peu de mal à reprendre le rythme après sa pause Salsa à Gogo. Tout comme Féfé, le rythme est vite revenu. Thomas, lui, était sur sa lancée de la veille à rester aux avants postes tout cerveau débranché !
Petite pause pour réparer une patte de fixation d’un pot de Panya et direction Moustiers-Saint-Marie via Manosque pour rejoindre les gorges du Verdon. Petite rencontre avec la maréchaussée pour un contrôle de routine. On enroule toutes les gorges jusqu’à Castellane (perso tout en 5° entre 1000 et 3500 tours. La guzz me gratifie de gros BLOM BLOM BLOM à chaque remise des gaz). Un pur moment de bonheur nous attend encore entre Comps-sur-Artuby et Draguignan par la D955. Bon, c’est pas tout mais y commence à être tard, donc direction Grasse pour rejoindre Mougins et notre campement.
A notre arrivée à Mougins, le père de Pascal nous a conduit à notre maisonnette située dans un parc de 5 hectares surplombant Cannes. Seule souci, les ouvriers n’avaient pas rangé les gravas servant à la confection d’une bicoque de 2500 m² !!! Des victuailles nous attendaient également dans le frigo. Ca tombait bien parce que la famine guettait. On a d’ailleurs tout avalé en 5 minutes. Je pense que le père de Pascal devait être au régime parce que le frigo était rempli de conneries sans matières grasses genre sveltesse et autres allégés. Mais bon, pour compenser ce manque de calories, notre Olive a littéralement dépouillé le frigo avec des yaourts à gogo, un camembert allégé en 2 bouchées. Ah Ah Ah. J’en pouvais plus moi. Peut être grOlive s’est dit que c’était une manière de commencer un régime !
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Dimanche 1 : Le Mercantour et ses épingles
Le réveil a été assez difficile, l’un des bourrés ayant oublié de fermer une porte de la maison. La fraîche brise de la nuit est venue nous glacer toute la nuit. Un bon p’tit déj, et problème : Personne n’est d’accord pour le roadbook. Entre Pascal qui veut faire toutes les routes, Ben qui veut voir du Mercantour et les Parigots qui veulent commencer la remontée, faut trouver un compromis. Ca sera une version allégée de remontée par le Mercantour. Donc autoroute pour pas perdre de temps jusqu'à Nice puis direction La Trinité et Sospel par le col du Turini. Ca virole dans tous les sens enfin ça épinglotte plutôt. En plus on a le droit à un rallye avec des bagnoles qui sortent un peu large des épingles par moment. Pause à Lantosque pour reprendre quelques forces. En repartant, la SV commence à manque d’essence. Un 1 Mai en plus, les stations se font bien rares, donc après quelques bornes par la N202, demi tour vers Nice pour trouver la pompe salvatrice (non pas celle de rosé mais bon !!). Avec tout ça, je commence à être complètement à la rue. Je psychote grâve. Du coup, je décide d’arrêter les dégâts là et de commencer la remontée sur Paris par l’autoroute. Faut dire qu’après un départ de Mougins le matin à 10 h, on n’était rendu qu’à Nice à 17h. Restait donc quelques bornes pour revenir à la capitale. Xav et Toto décident de m’accompagner. On se fera une nuitée à Beaune. Les autres reprennent la route direction Digne-Les-Bains.
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Donc Gazzzz sur l’autoroute à un p’tit 160-180 pour pas trop perdre de temps. Vers 21 h en arrivant près de Mâcon, ravitaillement en vue de notre soirée. J’en profite pour passer un coup de fil au Pan pour avoir quelques nouvelles. Ils sont bien pausés dans un dortoir. Olive arrache le téléphone des mains de Panya pour me raconter qu’il a pourri Superman en règle alors qu’il était à 110% !!! Bon, renseignement pris, il y a autant de versions que de bourrés présents lors de la scène. Bref Grande Boca tient la bonne forme !!
Vers 22h on arrive enfin à la campagne après s’être fait flashés dans un patelin. Petit feu de bois, boutanche de rosé… Pfff, ça repose un peu. Une bonne nuit de sommeil et retour lundi matin pour une arrivée à Paris à midi. Nos p’tites femmes à Xav et moi sont toutes contentes de nous retrouver pour nous lâcher les gamines. Bref, une autre grosse journée commence alors qu’un gros dodo aurait été le bienvenu.
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