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P'tite bourre dans l'Mercantour
Provence-Alpes-Côte d'Azur du 14/08/2005 au 19/08/2005

(par Superman le 19/08/2005)

liens & avis
Afin que chacun des participants puissent exprimer leur mauvaise foi, Superman et Olive nous comptent leur balade. Superman écrit en Noir et Olive en orange.

Dimanche 14, 19h30

Me v'la bien peinard les pieds dans ma bouse en ce beau soir d'été quand un vacarme déchire le calme des alentours… BROAAAA ! BROAAAAAAAAAA ! BROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO. 2 p'tits voyous avec leurs brélons rouges font leur apparition, enfin un voyou et une voyoute puisque c'est Olive qui fait son entrée accompagné de son alter ego féminin, la charmante Sophie. Quelques instants plus tard nous voilou attablés autour d'un bon barbecue, bien déterminés a prendre quelques forces pour la balade qui nous attend. Et ça faut pas lui dire 2 fois au père Olive qu'il faut prendre des forces, puisque mon stock de bières en a fait les frais ainsi que mon stock de pinaaaaaard !

Après s’être pris la pluie sur les 50 bornes qui séparent Annonay de Saint Georges, on se paume comme des glands dans le nouveau quartier résidentiel. Heureusement, les aboiements du chien de Ben me font reconnaître sa maison. Faut dire, qu’elle a pris de la voix, du poids et surtout du muscle…Brrrr...Fais pas bon faire le malin. Pti barbec avec Ben qui masterise bien la cuisson, avalage de quelques litres de bière et de pinnnaaaaarrddd (fort bon ma foi).

Lundi 15, 11h30

Après un réveil en semi-forme (avouons le), nous décidons de partir dès l'aube (!) afin de profiter de cette belle journée.

Et hop ! Direction Grenoble pour raccompagner Sophie, je me charge de trouver un raccourci qui sera finalement le col des Limouches, Beaufort sur Gervanne et Die par le col de la Croix, une superbe succession d'épingles gravillonnées qui plaira beaucoup à la miss qui m'avait précisé la veille qu'elle détestait les épingles et les graviers (faut bien lutter contre ses phobies pour progresser, tu me remercieras plus tard).

De Die nous passons par Chatillon en Diois et le col de Menée, une jolie route qui nous mène au col de la Croix-Haute, lors d'un arrêt Olive se plaint de son embrayage qui n'embraye plus terrible... aïe ! Mal barré déjà que dans le col des Limouches il souffrait déjà d'un pneu arrière glissant, il va pas me sortir une excuse par col quand même ! Déjà 14h et 150km parcourus, la faim se fait sentir et nous faisons une pause à Clelles. Olive se plaint toujours de son embrayage capricieux et décide donc de tenter de remédier au problème en démontant l'embrayage pour voir ce qui cloche (d'embrayage arf !). Ce furent les derniers instants de cette pauvre mémé qui ne parcoura plus le moindre mètre après la brillante intervention mécanique d'olive (on se moque pas !).



Après une dizaine de montage et démontage des disques d'embrayage, celle ci ne voulait plus rien savoir et nous ne repartirons que 4h plus tard sur les 2 motos restantes, mémé s'accordant quelques jours de vacances dans un garage d'assistance isérois. Nous raccompagnons donc Sophie à Grenoble qui, très généreusement (inconsciemment ?), propose a Olive de continuer la balade sur sa meule (moralité : quand tu roules en ducat' emmène toujours ta ducat' de rechange ça peut servir ah ! ah ! ah !).

Bref il est 19h et nous sommes toujours à Grenoble, à coup sur une balade qui aurait plu à Jeanjean : une journée de brêle et on s'est toujours pas rapproché de la destination ! Mais on s'en fout on a la semaine pour descendre et remonter ! Nous trouvons une petite chambre d'hôte à Serre-Chevalier ou nous nous rendons par le col du Lautaret ou on se pèle bien le jonc, n'ayons pas peur des mots.



Putain de zob ! Qu’est ce que tu m’as fait ma mémé ??? Me planter là au cul du loup dans le Vercors et en plus devant tout le monde ! Non mais t’as fumé ou quoi ? Ah oui, tu fumes, j’avais oublié. Comme l’a bien raconté Superboy, j’ai eu de plus en plus de mal à passer les vitesses et ma technicité mécanique n’égalant que mon courage dans les épingles m’a fait achever la mémé en pleine pampa. Snif ! Heureusement, Sophie m’a prêté sa belle SSie histoire que je lui montre un peu comment on double les camping-cars dans les virages ! Hu hu hu ! Par contre, à noter qu’on a doublé un jacky de la mort qui tue. Sa caisse était tellement tiounée que j’ai eu du mal à reconnaître la pov’ Polo sous un amas de carrosserie en plus (elle était énorme ! Le bas de caisse frottait presque par terre) et de coloris dégeulasses (rose bonbon pour le bas et bleu avec des étoiles pour le haut) ! Top moumoute !

Mardi 16, 10h

Après un bon petit dèj en pleine montagne, on file droit sur l'Italie pour admirer les soi-disant beaux paysages du coté de Sestriere. En fait c'est la grosse misère : entre Serre-Chevalier et la frontière italienne c'est BLINDE de voitures – caravanes - camping cars. Arrivés à Cesana Torinese on s'aperçoit qu'ils refont la route pour les JO de Turin en 2006, du coup un feu de travaux tous les km et des caisses partout bref on se fait chier a mort !

C'est vrai c'est joli mais pas de quoi casser 3 pattes a un canard non plus. Mais le pire est a venir, pour rallier la France par le col d'Agnelle, la route est moche et rectiligne, du coup je me dis : tiens, prenons de l'essence je suis sur qu'on va faire des économies ! Même pas ! C’est aussi cher voir un peu plus !

Enfin grâce à Olive on a quand même bien rigolé : je me traînais la teub a 120/130 sur leurs routes de merde quand d'un coup je le perds de vue, bon je me mets sur le bord de la route pour l'attendre et des que je le vois s'approcher je repars. Mais olive se met à klaxonner, du coup on s'arrête sur le bord de la route, olive descend de sa brêle et me sors " j'ai le calbut en feu ! " en fait il a mal refermé le bouchon de réservoir et à la première accélération il s'est pris une bonne giclée sur le cuir, du coup obligé de changer de caleçon au bord de la route ! arf ! arf !

Encore une fois, j’ai du rater un épisode parce qu’à la 1° accélération un peu forte, je me suis pris 2 litres de SP95 sur les burnes. Comme il y a un « élastique d’aisance » (ah ah ah, j’adore ce terme) à ce niveau, mon caleçon était tout trempé. Au bout de 2kms, je me dis « ptain ça chauffe vieux »…500m après je beuglais sous mon casque ! Ca brûle à mort ! Arrêt en cata sur le côté et changement de caleçon devant tout le monde. La route était passante genre Nationale 7 avec Roger le gros routier dans son camion qui voit un petit motard tout perdu, à oilp, avec son cuir sur le dos (faut pas déconner)….trop fort !



Et nous voilà repartis pour une ascension fort sympathique du col d'Agnelle (2600m) et une petite pause bouffe vers Château-Queyras (superbe, à voir absolument). A Guillestre on se sépare car j'avais envie depuis longtemps de me taper un col accessible seulement par une piste rocailleuse : le col de parpaillon (2600m aussi) avec en point d'orgue le passage dans un tunnel genre pas du tout entretenu. Le père Olive passera lui par le col de Vars.

Et j’ai eu bien fait ! Ptain une heure d’attente à regarder jouer les boulistes le temps que l’autre fasse son zouave ! Dans le col de Vars, je me suis fait doubler pas trop à la régulière par deux ritals (sortie de village, j’allais doubler une caisse) du coup je leur ai mis un peu la pression dans la descente mais c’était bien cool quand même.

Et me voilà au pied de cette fameuse piste, 10 kms de montée et 10 de descente c'est parti ! Bon déjà rien que la route pour atteindre la piste est une pure merveille (point de vue des paysages) mais une fois sur la piste, plus de bagnoles, des arbres, des fleurs, des ruisseaux, une marmotte qui traverse la route, un troupeau de vaches a traversé, tout ça à un petit rythme afin d'éviter une crevaison sur les cailloux bien saillants (a donf j'ai pris 20 !). Bon autant le dire de suite, pas besoin de s'appeler Peterhansel y a rien de dur mais à certains passages vaut mieux une bonne garde au sol quand même !



Arrivé au sommet voilà le fameux tunnel du Parpaillon ou j'avais entendu dire que la traversée était bien flippante, bon c'est passé a l'aise mais c'est vrai que dans le noir faut traverser des belles mares dues au passage des 4X4, on se demande quand même si c'est profond quand on rentre dedans et finalement ça mouille juste le sabot du vstrom, par contre c'est que de la boue et ça glisse a mort la dedans ! J'ai croisé un 4X4 en plein milieu y avait juste la place pour nous 2 c'était chaud.

Sorti du tunnel (on se croirait arriver au paradis, le tunnel avec une lumière éclatante au bout) je retrouve le beau soleil, le ciel bleu et un paysage pelé mais très chouette. En descendant la piste je traverse un troupeau de moutons qui s'affolent un peu à mon passage et y a un connard de mouton qui m'arrive dessus à bloc, je bloque la roue pour essayer de l'éviter mais non il fonce droit sur moi (pour suivre ses potes en fait) et au dernier moment il fait un demi-tour de ouf et épargne ma pauvre vstrom qu'avait rien demandé.Bon faut pas perdre la main dans la descente je me fais quand même 2 lapins en VTT, 2 en 4X4 et 2 " Kaninchen " en R80GS, non mais.

Arrivé en bas je retrouve Olive qui poirote depuis 1h et on file sur la plus haute route d'Europe, la cime de la Bonette qui culmine a 2800m d'altitude. La montée coté Jausiers est une pure balle le revêtement a été refait dernièrement, mais Olive bataille un peu avec son pneu avant qui commence à être franchement mort (encore une excuse...). Bref je monte à mon petit rythme et quelques virolos plus loin j'aperçois un gus en TDM avec les valoches qui descend à bloc en coupant tous les virages, oulaaaaa çui la je le voyais déjà finir sa traj sur ma route, du coup j'accélère afin de le croiser a un endroit ou il ne sortirait pas de son virage en aveugle dans ma direction et je me mets bien sur la droite quand je le vois arriver, effectivement à fond les ballons. Le gars sort de son virage à gauche, me voit et la il psychote complètement, bloque la roue arrière moto à l'équerre, la brêle raccroche et l'envoie droit sur le flanc de la montagne, qu'il escalade pendant quelques mètres avant de me faire un joli vol plané et s'écraser lamentablement au milieu de la route, tout ça sous mes yeux ébahis ! Et une TDM destroy, une ! (pas de quoi impressionner le king du vol plané non plus, faut pas déconner !).



En fait le pylote est un rosbif et ses potes arrivent derrière à la rescousse, du coup Olive et moi on s'éternise pas, j'ai pas osé prendre de photo le mec avait l'air bien dégoûté mais plus de peur que de mal. Ils sont bien barges les anglais quand ils viennent en France j'ai l'impression.

L'arrivée en haut du col est vraiment splendide, pas un nuage, un soleil d'enfer et une vue a couper le souffle, y a pas ils peuvent se la ramener avec leur route la plus haute d'Europe ! Après une petite descente bien bosselée sur la vallée de la Tinée, on bifurque après St Sauveur , un petit coin bien sympa qui n'avait pourtant guère réussi à notre Jeanjean en pleine crise de grogne lors de la dernière balade des bourrés.

La montée sur St Martin de Vésubie est agrémentée d'un petit lapin en 12GS qui essayait de s'échapper et nous voila au pied du Turini, du coté ou la route est bien revêtue...

Ouaip ! Même moi je me le suis farci ce lapinou en 1200GS ! Au début j’ai cru que c’était superman mais non, c’était un autre. Du coup je lui ai frisé les moustaches histoire de l’agacer

Mais, mais, mais, que vois-je ? Encore 2 lapinous prêts à monter le col du Turini devant nous ! Bon c'est vrai une horrible ducat' 750 PASO des années 80 avec top case et une béhème flic-replica ça fait pas bien peur mais en fait le gars en béhème visiblement vexé de se faire déposer s'est arsouillé avec Olive presque toute la montée du col, ayant lâché prise sur la fin le bougre !

Là faut que je précise. En fait, Ben double les deux gars bien vite, je fais pareil pour le gus en Paso et dépasse celui en Béhème un peu à l’arrache (y’avait une sorte de pif paf et je suis allé tout droit plein gazs, l’obligeant à rectifier un chouille sa trajo, ah ah ah). Après j’enroulais tranquille, un peu rapide quand même mais tout flippé par le pneu avant qu’était mort. Et puis d’un coup je vois des phares dans mon rétro. Il s’était vexé et tartinait pour me rattraper et me refaire le même coup. Bien décidé à en découdre, des prises d’épingles bien effectuées m’ont permis de le larguer avant d’arriver au col. Non mais ! J’vais pas me faire rattraper par un flic en civil non plus ? Au sommet, les deux ritals arrivent avec pas mal de retard (ah ah ah, les traine-bites) et l’autre enlève son casque en nous regardant, il était deg ce blaireau ! ?

L'hôtel en haut du col est fort accueillant, même s'il nous rappelle une bonne bande de bourrasses en pleine crise de grogne lors de la Paca de cette année ! Les motos sont garées dans un garage immense réservées aux brèles et pourvu d'un établi rempli d'outils, la piole est pas chère et la serveuse bien agréable bref un bon plan !

Mercredi 17, 10h

Une bonne nuit et une tarte aux myrtilles plus loin, nous repartons direction Nice histoire de changer un pneu avant bien fatigué sur la SS, la descente se fait par Luceram, la descente finale sur l'Escarene vaut vraiment le détour puisque d'en haut on voit les épingles former des paliers sur fond de montagnes escarpées, trop trop beau !

Tiens, tiens mais c'est un jour spécial aujourd'hui ! le père Olive la ramène pas mais c'est quand même son anniversaire aujourd'hui, je l'avais vu sur son permis la veille. Une bonne occasion de lui offrir son cadeau ! Nous enroulons la descente en enchaînant les épingles dans un petit rythme quand soudain je sors une bonne trajectoire de trainteub du style je tourne le guidon dans le virage, complètement a l'extérieur de l'épingle a gauche, et la olive me double a l'intérieur, lève le poing de la victoire en passant et secoue la tête dans le casque. Mais sa joie est malheureusement de courte durée quand je me porte à son niveau pour lui chanter : " joyeux anniversaiiiiiire olive ! " il me confiera plus tard qu'il aurait préféré un exter, tant pis !

Non mais quel traître ce superman ! C’est quoi ce faux cadeau ? Alors que je lui avais déjà montré la veille par un même intérieur (bon y’avait un camping car qui bouchonnait alors j’ai un peu fait mon Chris) que je le passais quand je voulais ??

Nous arrivons à Nice à la recherche du Dafy local, le gars nous avait dit au tel "c'est pas compliqué faut aller au vieux port et prendre direction l'autoroute" oui mais voilà, on est pas à coté du vieux port et on doit remonter toute la promenade des anglais blindée de touristes, de caisses, de scoobites, de caravanes ! La promenade des anglais c'est vraiment la misère pour doubler quand il y a 2 files de caisses pleines, mais Olive est dans son élément et enchaîne les frôlages de rétros, double les scoobites qui doublent les caisses avec son block-pass qui tue, bref au bout de 2 minutes je le vois plus ! Y a pas l’entraînement ça paye !

Y’a pas à chier, savent pas conduire dans le sud ! L’autre blair en T-Max coincé entre les bagnoles, j’ai du lui faire la peur de sa vie ! Après il n’a pas cherché à suivre, faut dire qu’il devait dauber la pisse et il est rentré pleurer chez sa mère ! Trop drôle aussi : j’avais légèrement forcé le passage (en gros j’avais joué au bourrin genre « casse toi c’est moi qui passe ») à un gus en C1 et il s’est trouvé que c’était lui le patron du bouclard qui m’a changé le pneu…arf arf arf.



Equipé d’un BT14 flambant neuf et allégé de 137€, olive retrouve confiance dans son train avant et nous filons plein nord direction Roquesteron/Puget Theniers, une route plutôt sympa avec plein d’épingles dont une ou il s’en est fallu de peu que je m’en mette une bonne : Devant moi une caisse qui se traîne et devant la caisse un camion de pompier, jusque là rien de terrible. Arrive une belle épingle à droite en montée ou je double la caisse un peu à l’arrache en le gratifiant d’un block pass à la Olive. J’attaque l’épingle derrière le camion et la je m’aperçois que le camion laisse couler 2 filets d’eau en plein sur ma trajectoire. La roue avant passe sur le filet d’eau et là, l’avant se barre plein angle ! Heureusement ça a raccroché juste après et je m’en suis tiré pour une belle frayeur, surtout que j'ai atterri sur la voie d’en face, gloups…

Nous voilà dans les gorges du Cians. Et là le paysage est super grandiose : des gorges escarpées et roses foncées nous attendent, le revêtement est plutôt bon malgré quelques travaux et on virole en passant par Valberg pour redescendre par les gorges de Daluis, les mêmes sauf qu’on est en hauteur et qu’on traverse pas moins de 17 tunnels en 20 bornes. Nous rejoignons Castellanne par le lac du Castillon, une pure route à sportive ou j’ai frotté comme un goret, je vais bien finir par avoir la garde au sol du tuono…

S’ensuit la portion d’enfer Castellanne - Logis du pin et la non moins bonne entre Comps et Draguignan, j’ai bien regretté ma moto de papy dans ces portions, marre de racler les cale pieds, j’espère que les speed frottent pas. Le gîte nous sera offert ce soir la par mes grands parents dans la petite ville tranquille de Lorgues, ou nous ripaillons tels des affamés (et assoiffés).

Que de la belle route de malades cette journée ! Vraiment fabuleux ! Des virages à n’en plus finir, des paysages magnifiques voire surréalistes (la pierre rouge), un temps de fou, et Superman qui manque de se gaufrer devant moi. Je sais pas comment il a fait, il y avait deux grosses traînées par terre et lui il a roulé dessus tranquilou…bref, pas trop capté mais c’était bien drôle.

Jeudi 18, 11h

Ça commence mal, il a plu toute la nuit, le ciel est noir et la route trempée. Pas grave un coin de ciel bleu nous décide à une journée baignade au lac de Ste Croix. Se rappelant notre conversation de la veille où je disais n’être pas dérangé par la présence d’un passager, olive me propose de ne prendre que la vstrom.

Allez c’est parti pour 50 bornes d’une route sympa et assez viroleuse. Si la vstrom frottait en solo, ce n’est rien comparé à une conduite enlevée en duo sur une route un peu bosselé : à la moindre compression c’est le pot et les cales pieds passagers qui raclent, du coup je baisse le rythme et suggère à olive de ne pas reprendre de dessert au repas de midi.

Après une petite baignade et un petit rosé à midi, on décide de rentrer par les gorges du Verdon coté nord en empruntant la route des Crêtes, un itinéraire splendide qui surplombe la route sud avec une vision du défilé de l’Artuby exceptionnelle. A la sortie de la route des Crêtes, on s’arrête à un feu derrière un couple en FZ6N en débardeurs. Le feu passe au vert, ils traînent à démarrer du coup je mets un bon coup de gaz pour les réveiller. La nana se retourne et me regarde d’un air dédaigneux ! Le virage d’après est un grand droite et olive plein de bonnes idées me souffle : «tu les doubles à donf en faisant un exter». Ah ouais tiens ça leur apprendra à se traîner la bite ! Manque de bol à la sortie du droite la route était pas super large et un gros 4X4 arrive en face, du coup je les ai un peu serrés comme un goret mais bon ils l’avaient mérité.



A la sortie des gorges nous prenons direction Comps et là, que vois-je ? Un beau lapin en 1200GS avec son SDS derrière qui envoie le pâté. Ni une ni 2 je mets du gaz pour les rattraper malgré les remarques d’Olive dans le casque «mais non c’est pas un lapin ! Mais non c’est pas un lapin !». Tu parles un bon lapin est un lapin mort, pas un lapin qui parade devant ! Le gars est un savoyard avec de belles trajos mais il bouchonne quand même alors je le double bien propre dans un bout de ligne droite pour le larguer un peu plus loin. Nous voilà arrivés à Comps, c’est pas mon anniversaire et pourtant devant nous apercevons 3 gus dont 2 en R6-combarde-slider et le 3° avec un roadster en duo. Chic ! Chic ! Allez c’est parti la route se dégage, je me place derrière le roadster (tiens ! des hollandais) qui dès qu’il m’aperçoit se met complètement à droite en me suppliant de le doubler, pas drôle…

J’arrive sur le premier kéké en R6 « rossi replica » attention il sort le genou ! Tiens pourquoi il sort le genou il prend pas d’angle ? Sur sa demande je l’achève aussi et son pote devant ne relèvera pas le niveau en me laissant passer sans lutte, quelles tafioles ces hollandais !

Même pas peur en passager ! Enfin si, un peu quand même quand on sent frotter les reposes pieds ou le collecteur ! Pour la peine il a eu droit à des coups de casque ! Arf arf ! J’avoue que l’épisode de la FZ6 était bien drôle, au feu la nana nous regardait genre « peuvent pas faire moins de bruit ces deux blaireaux sur leur V-moche ? » Ah ah ah, c’est qu’il a bien appris sa leçon de dépassements façon goret le superboy ! J’étais aux premières loges pour le féliciter.

Vendredi 19, 10h

On décide de rentrer par le Lubéron via Apt, en fait la route est pourrie jusqu'à Lourmarin et après elle est belle mais défoncée aussi, à déconseiller aux sportives.

Tout ça nous conduit à Sault pour une petite pause avant d’attaquer la belle D40 jusqu'à Buis les Baronnies. Encore une fois mes cales pieds tatent le bitume, vivement les routes pourries ! Après un petit repas réparateur, on prend la direction de Die via Ste Jalle, col de Soubeyrand, Rémuzat et la Motte Chalancon, un itinéraire toujours plus chouette qui régale les pupilles. La montée au col du Rousset est terrible avec un revêtement flambant neuf et des virages bien serrés, puis nous faisons notre dernière pause avant de regagner Grenoble pour Olive et St Georges pour moi.

Une bien bonne balade en résumé même si Olive souffrira du manque de sa mémé, plein de paysages de fous et 2 kg de pris en 4j gloups ! les pneus ont pris bien cher , même le pilotroad soi disant roi de la longévité qui me fera même pas 5000.

La fin était aussi au top puisque on s’est farçi le col de Rousset, 15kms de virages sur du super revêtement ! Une pure balle ! Suis ensuite rentré sur Grenoble par la route des grands goulets et les gorges de la Bourne, génialissime aussi !

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