La montagne me manquait, la mer aussi...quoi de mieux qu'un petit tour en PACA pour y remédier
Valence - Marseille
7h30, je suis réveillé par les caisses qui passent en bas de l’hôtel. Merde, j’ai un peu mal à la tête mais pas trop quand même. Juste ce qu’il faut. Etant donné que je continue seul mon périple, inutile de me doucher, c’est une perte de temps car je sens que je vais bien en suer toute la journée.
Harnaché comme un templier partant en croisade je vais chercher la vieille au parking. Poum poum VROOAAAA….Si les autres clients de l’hôtel n’étaient pas encore réveillés, maintenant c’est bon. Péniblement, je me traîne jusqu’à la station, en faisant bien attention à ma béquille qui pendouille. Hop hop, ptite pression, attachage en règle de la béquille…et…ma foi, la corniche de l’Eyrieux n’est pas sur mon road book mais ça serait con de passer à coté. C’est parti pour la côte du Pin jusque Lamastre. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas fait cette route. Un régal au petit déjeuner pour faire chauffer les pneus et la meule. Au loin, j’aperçois les fameux « 3 becs » du Vercors dans la brume matinale. Ah tiens, c’est sympa comme tout, ils ont refait toute une partie de la route qui était pourrie jusqu’alors. Après Lamastre où je fais ronfler la SS entre les murs serrés, un léger coup de gaz m’emmène rapidos jusqu’à La Voulte. N’en déplaise à mon gros Jean, cette route me met tellement en confiance qu’en enroulant rapide j’ai frotté ma vieille. S’en suivent quelques routes sans intérêt. Là mon objectif étant de perdre le moins de temps possible, j’essore vigoureusement la poignée des gazs et me retrouve à faire mon premier plein de la journée à Die.
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Valence - Marseille
7h30, je suis réveillé par les caisses qui passent en bas de l’hôtel. Merde, j’ai un peu mal à la tête mais pas trop quand même. Juste ce qu’il faut. Etant donné que je continue seul mon périple, inutile de me doucher, c’est une perte de temps car je sens que je vais bien en suer toute la journée.
Harnaché comme un templier partant en croisade je vais chercher la vieille au parking. Poum poum VROOAAAA….Si les autres clients de l’hôtel n’étaient pas encore réveillés, maintenant c’est bon. Péniblement, je me traîne jusqu’à la station, en faisant bien attention à ma béquille qui pendouille. Hop hop, ptite pression, attachage en règle de la béquille…et…ma foi, la corniche de l’Eyrieux n’est pas sur mon road book mais ça serait con de passer à coté. C’est parti pour la côte du Pin jusque Lamastre. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas fait cette route. Un régal au petit déjeuner pour faire chauffer les pneus et la meule. Au loin, j’aperçois les fameux « 3 becs » du Vercors dans la brume matinale. Ah tiens, c’est sympa comme tout, ils ont refait toute une partie de la route qui était pourrie jusqu’alors. Après Lamastre où je fais ronfler la SS entre les murs serrés, un léger coup de gaz m’emmène rapidos jusqu’à La Voulte. N’en déplaise à mon gros Jean, cette route me met tellement en confiance qu’en enroulant rapide j’ai frotté ma vieille. S’en suivent quelques routes sans intérêt. Là mon objectif étant de perdre le moins de temps possible, j’essore vigoureusement la poignée des gazs et me retrouve à faire mon premier plein de la journée à Die.
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Die la clairette qui fait mal à la tête
Petite hésitation sur le col de Rousset mais ça serait vraiment pas raisonnable. Je regretterai plus tard, tant pis pour moi.
A Die, deux choix s’offrent à moi : aller en direction de Gap pour me farcir l’excellent col de Cabres (celui où j’ai fait l’inter à Pascal sur sa vieille chiotte) ou refaire une route que j’avais déjà prise avec Superboy l’été dernier. Allez, c’est parti j’opte pour cette dernière qui m’emmène jusque Remuzat (à mi-chemin entre Serre et Nyons pour les nuls en géographie). La montée est vraiment sympa, j’aime bien ce bitume blanc gris très agressif, les épingles sont avalées rapidos et les relances toujours franches (là, y’a pas de gugusse en Div RR pour me bouchonner à la relance). Par contre la descente….Quelle catastrophe. Une vraie gravière doublée d’un champ de bosses. Pas grave, un bon coup de gazs dans la vallée de l’Eygues me réconcilie avec le chassis rigide de la ducat. Après Condorcet, virage à gauche pour rallier Buis les Baronnies via un pti col. Pause café au troquet qui va bien avec un devant d’Alpine A110 au dessus du bar. Jusqu’ici tout va bien, je suis plutôt en avance sur les horaires que je m’étais fixé.
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Die la clairette qui fait mal à la tête
Petite hésitation sur le col de Rousset mais ça serait vraiment pas raisonnable. Je regretterai plus tard, tant pis pour moi.
A Die, deux choix s’offrent à moi : aller en direction de Gap pour me farcir l’excellent col de Cabres (celui où j’ai fait l’inter à Pascal sur sa vieille chiotte) ou refaire une route que j’avais déjà prise avec Superboy l’été dernier. Allez, c’est parti j’opte pour cette dernière qui m’emmène jusque Remuzat (à mi-chemin entre Serre et Nyons pour les nuls en géographie). La montée est vraiment sympa, j’aime bien ce bitume blanc gris très agressif, les épingles sont avalées rapidos et les relances toujours franches (là, y’a pas de gugusse en Div RR pour me bouchonner à la relance). Par contre la descente….Quelle catastrophe. Une vraie gravière doublée d’un champ de bosses. Pas grave, un bon coup de gazs dans la vallée de l’Eygues me réconcilie avec le chassis rigide de la ducat. Après Condorcet, virage à gauche pour rallier Buis les Baronnies via un pti col. Pause café au troquet qui va bien avec un devant d’Alpine A110 au dessus du bar. Jusqu’ici tout va bien, je suis plutôt en avance sur les horaires que je m’étais fixé.
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On dirait le sud
Après cette courte pause, on renquille directement sur les bonnes routes, au nord du Ventoux m’attend une fabuleuse aire de jeu qui longe la vallée du Toulourenc : j’ai nommé la D40. Ptain de merde de chiotte, c’est de la balle atomique cette route. Toujours pas de lapins à l’horizon, juste croisé quelques cyclistes perdus. Sault, sympathique bourgade perchée au dessus des champs de lavande et direction Apt par le Luberon. Splendides paysages mais route archi pourrie où je me fais secouer le cocotier. Apt-Aix, là ça devient vachement plus sympa, quelques voitures en trop mais ça ne me dérange pas beaucoup de les doubler, hu hu. A Aix en Provence, je ne vais pas faire l’erreur de la dernière fois et me taper la nationale avec tous les bleds (par contre j’ai fait l’erreur de ne pas passer par la Sainte Baume), donc autoroute gros gaz jusqu’Aubagne pour attraper la route descendant sur Roquefort la Bédoule. Fort sympathique au demeurant, le bitume mettant bien en confiance.
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On dirait le sud
Après cette courte pause, on renquille directement sur les bonnes routes, au nord du Ventoux m’attend une fabuleuse aire de jeu qui longe la vallée du Toulourenc : j’ai nommé la D40. Ptain de merde de chiotte, c’est de la balle atomique cette route. Toujours pas de lapins à l’horizon, juste croisé quelques cyclistes perdus. Sault, sympathique bourgade perchée au dessus des champs de lavande et direction Apt par le Luberon. Splendides paysages mais route archi pourrie où je me fais secouer le cocotier. Apt-Aix, là ça devient vachement plus sympa, quelques voitures en trop mais ça ne me dérange pas beaucoup de les doubler, hu hu. A Aix en Provence, je ne vais pas faire l’erreur de la dernière fois et me taper la nationale avec tous les bleds (par contre j’ai fait l’erreur de ne pas passer par la Sainte Baume), donc autoroute gros gaz jusqu’Aubagne pour attraper la route descendant sur Roquefort la Bédoule. Fort sympathique au demeurant, le bitume mettant bien en confiance.
Massilia
Hélàs, plus je m’approche de la mer et plus je me fais de frayeurs dues au fort mistral. Pas grave, on va quand même se faire la route des crêtes entre La Ciotat et Cassis. Bon, y’a pas à chier, pour faire de la moto c’est pas génial. Beaucoup de trafic, beaucoup de vent, route très étroite et pas de supers enchainements de virages. Par contre c’est toujours aussi beau. La Gineste….Les Marseillais de tout poil m’ont tellement rabattu les oreilles avec ce fameux col que je vais me l’enchainer de ce pas. Coté pile, c’est pas top, il y a beaucoup beaucoup trop de monde pour se faire plaisir et la descente sur Marseille est gâchée par la vision d’horreur de ces tours, de la pollution et accessoirement du vent qui souffle toujours très fort. Coté face, pas mieux…je lui ai laissé une seconde chance et un petit aller-retour plus loin, je m’aperçois que les motards sont surveillés et attendus, du moins du côté de Cassis.
Massilia
Hélàs, plus je m’approche de la mer et plus je me fais de frayeurs dues au fort mistral. Pas grave, on va quand même se faire la route des crêtes entre La Ciotat et Cassis. Bon, y’a pas à chier, pour faire de la moto c’est pas génial. Beaucoup de trafic, beaucoup de vent, route très étroite et pas de supers enchainements de virages. Par contre c’est toujours aussi beau. La Gineste….Les Marseillais de tout poil m’ont tellement rabattu les oreilles avec ce fameux col que je vais me l’enchainer de ce pas. Coté pile, c’est pas top, il y a beaucoup beaucoup trop de monde pour se faire plaisir et la descente sur Marseille est gâchée par la vision d’horreur de ces tours, de la pollution et accessoirement du vent qui souffle toujours très fort. Coté face, pas mieux…je lui ai laissé une seconde chance et un petit aller-retour plus loin, je m’aperçois que les motards sont surveillés et attendus, du moins du côté de Cassis.
1° jour de la vraie PACA
Allégé d’un certain nombre de bagages laissés en terre marseillaise je me prépare à une solide journée dans le grand sud. Pour chauffer pneus, moto et bonhomme, sortie de Marseille par La Gineste. A La Ciotat je monte sur Ceyreste, route sympa mais qui ne m’inspire pas trop confiance, il y a toujours autant de vent. Du coup je rejoins bien vite Rocbaron où je pourrai faire un petit aller retour sur « la route à Titi ». C’est vrai que c’est pas mal mais c’est un peu court. A noter qu’aux ¾ de la montée on aperçoit au loin la mer, c’est très beau. Ptain j’y crois pas, un gars en chasuble orange dans un fourré. Est-ce l’arrière garde d’une balade FFMC qui s’est bourré ? Bah non, un chasseur….y’en a partout en fait, doit y avoir une battue. S’agit de ne pas s’enquiller de sanglier donc je ne traine pas dans le coin. A Puget Ville je décide de passer par le massif des Maures que nous avait fait zapper nos marseillais avides de lignes droites. Bien m’en a pris car la route est fantastique. J’en profite d’ailleurs pour enquiller l’aller retour sur le col du Babaou. Personne sur la route, des virages à foison, un super revêtement. Seul point notable : la route est vraiment étroite et mieux vaut ne pas croiser trop de bagnoles. A noter que la descente sur Bormes les Mimosas est splendide, on voit au loin toute la rade d’Hyeres les Palmiers et les iles du levant. En parlant de vent, ça tombe bien il s’est calmé dans le massif. La traversée (par Pierrefeu et Collobrières) de ce dernier est digne du Babaou (vraiment délire ce nom), que des virages pendant des dizaines de bornes. Le pied. C’est tellement bien que la route qui remonte sur la Garde Freynet m’apparaitra comme sans saveur avec beaucoup trop de trafic.
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1° jour de la vraie PACA
Allégé d’un certain nombre de bagages laissés en terre marseillaise je me prépare à une solide journée dans le grand sud. Pour chauffer pneus, moto et bonhomme, sortie de Marseille par La Gineste. A La Ciotat je monte sur Ceyreste, route sympa mais qui ne m’inspire pas trop confiance, il y a toujours autant de vent. Du coup je rejoins bien vite Rocbaron où je pourrai faire un petit aller retour sur « la route à Titi ». C’est vrai que c’est pas mal mais c’est un peu court. A noter qu’aux ¾ de la montée on aperçoit au loin la mer, c’est très beau. Ptain j’y crois pas, un gars en chasuble orange dans un fourré. Est-ce l’arrière garde d’une balade FFMC qui s’est bourré ? Bah non, un chasseur….y’en a partout en fait, doit y avoir une battue. S’agit de ne pas s’enquiller de sanglier donc je ne traine pas dans le coin. A Puget Ville je décide de passer par le massif des Maures que nous avait fait zapper nos marseillais avides de lignes droites. Bien m’en a pris car la route est fantastique. J’en profite d’ailleurs pour enquiller l’aller retour sur le col du Babaou. Personne sur la route, des virages à foison, un super revêtement. Seul point notable : la route est vraiment étroite et mieux vaut ne pas croiser trop de bagnoles. A noter que la descente sur Bormes les Mimosas est splendide, on voit au loin toute la rade d’Hyeres les Palmiers et les iles du levant. En parlant de vent, ça tombe bien il s’est calmé dans le massif. La traversée (par Pierrefeu et Collobrières) de ce dernier est digne du Babaou (vraiment délire ce nom), que des virages pendant des dizaines de bornes. Le pied. C’est tellement bien que la route qui remonte sur la Garde Freynet m’apparaitra comme sans saveur avec beaucoup trop de trafic.
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Comme un gros connard
A Vidauban, je me sens encore parfaitement bien. Encore mieux après un bon grecos avalé façon Grolive en 1mn15. Là je décide d’allonger mon road book initial par le Verdon. Bah ouais, y’a juste 80 bornes de virages à rajouter. Une paille quoi. Alors, c’est parti…Draguignan…Comps sur Artuby, toujours aussi ballistique cette montée. Puis Le Verdon côté sud. Trop cool ils ont refait la route. Que de virages mamamia ! A Moustiers, que faire…Eh bah le Verdon côté nord ! Braoummm. Quelques campings cars plus loin, vla t’y pas que je me retrouve coincé derrière un camion qui est au milieu de la route avec ses warnings. Je veux passer à gauche et le chauffeur me fait signe que « non non pas question ». Devant lui un autre camion avec un cameraman à l’arrière qui fait des prises de vue du canyon. Bon, ils me font grave chier, je vais pas me taper 30 bornes de virolos à 15kmh quand même ? Je ne suis pas venu pour rien ? Il m’a l’air bien optimiste le gars avec son camion à vouloir me bloquer le passage…il connait pas Olive et ses dépassements à l’arrache cui-là ? ! Une épingle à gauche, tout le monde ralenti…GAAAAZZZZZ…BRAOOOMMMMM…Ah ah ah, j’étais mort de rire en les passant tous les deux comme un gros goret. Le mec dans son caltar devait être tout fou de rage ! Tant pis pour sa prise de vue, z’ont qu’à la faire en hiver. Forcement la route est complètement libre après ça et j’en profite bien comme il faut. Et puis tout à coup…Un attroupement…C’est quoi tous ces gens, toutes ces voitures ? Je participe à une course de côte et c’est le finish ou quoi ? En fait ils avaient bloqué la route pour que le camion à la camera ne soit pas emmerdé….Un gars avec un talkie-walkie me fait signe de me ranger…C’est qui lui ? Il est de la police ? Visiblement non…Qu’il aille se faire foutre…BRROAAAMMM, tout le monde s’écarte, les toutous hollandais et les belges en camping car ignoble « Chausson » prennent un bon coup de décibels désmodromiques dans la tronche….Ah là là, mes bourrés m’ont bien manqué sur ce coup là, comme ils auraient été contents eux-aussi de mettre un gros coup de gaz en pourrissant le camion et faire ronfler les moteurs au finish de la course de côte.
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Comme un gros connard
A Vidauban, je me sens encore parfaitement bien. Encore mieux après un bon grecos avalé façon Grolive en 1mn15. Là je décide d’allonger mon road book initial par le Verdon. Bah ouais, y’a juste 80 bornes de virages à rajouter. Une paille quoi. Alors, c’est parti…Draguignan…Comps sur Artuby, toujours aussi ballistique cette montée. Puis Le Verdon côté sud. Trop cool ils ont refait la route. Que de virages mamamia ! A Moustiers, que faire…Eh bah le Verdon côté nord ! Braoummm. Quelques campings cars plus loin, vla t’y pas que je me retrouve coincé derrière un camion qui est au milieu de la route avec ses warnings. Je veux passer à gauche et le chauffeur me fait signe que « non non pas question ». Devant lui un autre camion avec un cameraman à l’arrière qui fait des prises de vue du canyon. Bon, ils me font grave chier, je vais pas me taper 30 bornes de virolos à 15kmh quand même ? Je ne suis pas venu pour rien ? Il m’a l’air bien optimiste le gars avec son camion à vouloir me bloquer le passage…il connait pas Olive et ses dépassements à l’arrache cui-là ? ! Une épingle à gauche, tout le monde ralenti…GAAAAZZZZZ…BRAOOOMMMMM…Ah ah ah, j’étais mort de rire en les passant tous les deux comme un gros goret. Le mec dans son caltar devait être tout fou de rage ! Tant pis pour sa prise de vue, z’ont qu’à la faire en hiver. Forcement la route est complètement libre après ça et j’en profite bien comme il faut. Et puis tout à coup…Un attroupement…C’est quoi tous ces gens, toutes ces voitures ? Je participe à une course de côte et c’est le finish ou quoi ? En fait ils avaient bloqué la route pour que le camion à la camera ne soit pas emmerdé….Un gars avec un talkie-walkie me fait signe de me ranger…C’est qui lui ? Il est de la police ? Visiblement non…Qu’il aille se faire foutre…BRROAAAMMM, tout le monde s’écarte, les toutous hollandais et les belges en camping car ignoble « Chausson » prennent un bon coup de décibels désmodromiques dans la tronche….Ah là là, mes bourrés m’ont bien manqué sur ce coup là, comme ils auraient été contents eux-aussi de mettre un gros coup de gaz en pourrissant le camion et faire ronfler les moteurs au finish de la course de côte.
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Les yeux plus gros que le ventre
Remis de cet intermède musical, en sirotant un demi à Castellane je me concocte une fin de road book façon « warrior ». Je dois être le soir à Caussols à côté de Gourdon. Entre Castellane et Caussols que de la belle route ou encore que de la route de bombe ! C’est décidé, aujourd’hui je vais en chier mais je me fais gros plaisir !
De Castellane, je pars vers le nord rejoindre la N202 qui descend sur Nice. Même cette portion est magnifique, on passe au dessus d’un lac artificiel EDF qui est d’un bleu azuréen splendide, le bitume est bien agressif et ça virole sec. Sur la N202, à gauche direction Daluys et c’est parti pour les plus belles gorges du monde (plus belles et plus spectaculaires que le Verdon pour moi). Nous y étions passés avec Ben l’an dernier mais dans l’autre sens, en descente. La montée est bien plus sympa car au lieu de passer dans les 16 tunnels d’affilé, une petite route en sens unique contourne la montagne. Attention au précipice, ici pas question d’attaquer. Un pont sur le Var me semble très sympa pour prendre quelques photos. Je pose la mémé comme une merde contre un pilier (toujours pas de béquille) et là, gloups, merde j’ai le vertige. Bah ouais y’a du vent et le pont est haut et très étroit (une voiture ne passe pas). Pti coup de flippe et je prends sur moi pour me dire que je ne vais pas tomber, que tout va bien (en fait je marche courbé comme un vieux, c’est honteux mais j’ai pas le choix).
Arrivé à Guillaumes, je trace vers Valberg, la montée est au top ! Je m’éclate bien. Là j’aperçois des techniciens qui réparent je ne sais quoi sur un poteau téléphonique. Le gars est en haut du poteau…qui est lui-même au bord d’un gouffre. Ptain, c’est chaud à gérer comme dirait Pan ! J’aurais jamais pu.
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Les yeux plus gros que le ventre
Remis de cet intermède musical, en sirotant un demi à Castellane je me concocte une fin de road book façon « warrior ». Je dois être le soir à Caussols à côté de Gourdon. Entre Castellane et Caussols que de la belle route ou encore que de la route de bombe ! C’est décidé, aujourd’hui je vais en chier mais je me fais gros plaisir !
De Castellane, je pars vers le nord rejoindre la N202 qui descend sur Nice. Même cette portion est magnifique, on passe au dessus d’un lac artificiel EDF qui est d’un bleu azuréen splendide, le bitume est bien agressif et ça virole sec. Sur la N202, à gauche direction Daluys et c’est parti pour les plus belles gorges du monde (plus belles et plus spectaculaires que le Verdon pour moi). Nous y étions passés avec Ben l’an dernier mais dans l’autre sens, en descente. La montée est bien plus sympa car au lieu de passer dans les 16 tunnels d’affilé, une petite route en sens unique contourne la montagne. Attention au précipice, ici pas question d’attaquer. Un pont sur le Var me semble très sympa pour prendre quelques photos. Je pose la mémé comme une merde contre un pilier (toujours pas de béquille) et là, gloups, merde j’ai le vertige. Bah ouais y’a du vent et le pont est haut et très étroit (une voiture ne passe pas). Pti coup de flippe et je prends sur moi pour me dire que je ne vais pas tomber, que tout va bien (en fait je marche courbé comme un vieux, c’est honteux mais j’ai pas le choix).
Arrivé à Guillaumes, je trace vers Valberg, la montée est au top ! Je m’éclate bien. Là j’aperçois des techniciens qui réparent je ne sais quoi sur un poteau téléphonique. Le gars est en haut du poteau…qui est lui-même au bord d’un gouffre. Ptain, c’est chaud à gérer comme dirait Pan ! J’aurais jamais pu.
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Les dents du fond qui baignent
Pour finir ce petit tour « classic », je rejoins rapidos Puget Théniers via les gorges du Cyans. C’est très chouette mais ça ne vaut pas Daluys ! La route est encaissée alors qu’elle surplombe le canyon dans l’autre. Pause essence, ça va bien, je commence à être un chouille fatigué mais il n’est que 17h et je me laisse comme limite 19h30 pour arriver à la chambre d’hôtes. Alors, qu’est ce qu’on fait ? Warrior ou ptite bite et direction Grasse ? Eh eh eh…Waaarrriiiooorrr ! Allez, on va au bercail en prenant « tout droit, c'est-à-dire par toutes les petites blanches de la carte ». Ca commence par la route direction Gilette (spéciale du rallye Monte Carlo), sympa mais j’en avais un meilleur souvenir. Après ça, je me sens un peu perdu, surtout en voyant les panneaux d’avertissement de la route qui suit (direction Aiglun) : route fermée entre Novembre et Avril, route interdite aux plus de 3,5t, attention aux pierres et le top, pour ne pas se faire chier à mettre des panneaux de virages : « Attention, tracé sinueux ! ». C’est pas beau ça ? Là, j’ai quand même fait le plus mauvais choix du siècle car je vais faire environ 100kms en tout (depuis Puget Théniers) en plus de 2h20…et croiser une seule voiture. La fin est quand même très sympa avec le passage d’un col tout paumé puis la descente sur Gréolières et sur Gourdon, tous deux ensoleillés, m’enchante. Mais quand même, qu’est ce que j’en ai chié ! C’était plus des virages mais des angles droits les uns à la suite des autres, des bosses partout, des graviers, des cailloux gros comme des boites à chaussures qui surgissent de n’importe où. Bref, je suis fourbu. Heureusement me voilà arrivé à Gourdon. Sur la carte, je suis presque à ma piaule…Ah ah ah…Bah non, il en reste un bout, bien sinueux pour m’emmener sur le verdoyant plateau de Caussols. Une fois arrivé à bon port j’ai cru que j’allais pleurer tellement j’étais naze. Mangeage d’un sandwich au gout d’essence (qui a investi ma sacoche de réservoir suite à la coupure accidentelle de la durit de mise à l’air) et j’écrase comme un sourd à 21h30 jusque 9h le lendemain matin.
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Les dents du fond qui baignent
Pour finir ce petit tour « classic », je rejoins rapidos Puget Théniers via les gorges du Cyans. C’est très chouette mais ça ne vaut pas Daluys ! La route est encaissée alors qu’elle surplombe le canyon dans l’autre. Pause essence, ça va bien, je commence à être un chouille fatigué mais il n’est que 17h et je me laisse comme limite 19h30 pour arriver à la chambre d’hôtes. Alors, qu’est ce qu’on fait ? Warrior ou ptite bite et direction Grasse ? Eh eh eh…Waaarrriiiooorrr ! Allez, on va au bercail en prenant « tout droit, c'est-à-dire par toutes les petites blanches de la carte ». Ca commence par la route direction Gilette (spéciale du rallye Monte Carlo), sympa mais j’en avais un meilleur souvenir. Après ça, je me sens un peu perdu, surtout en voyant les panneaux d’avertissement de la route qui suit (direction Aiglun) : route fermée entre Novembre et Avril, route interdite aux plus de 3,5t, attention aux pierres et le top, pour ne pas se faire chier à mettre des panneaux de virages : « Attention, tracé sinueux ! ». C’est pas beau ça ? Là, j’ai quand même fait le plus mauvais choix du siècle car je vais faire environ 100kms en tout (depuis Puget Théniers) en plus de 2h20…et croiser une seule voiture. La fin est quand même très sympa avec le passage d’un col tout paumé puis la descente sur Gréolières et sur Gourdon, tous deux ensoleillés, m’enchante. Mais quand même, qu’est ce que j’en ai chié ! C’était plus des virages mais des angles droits les uns à la suite des autres, des bosses partout, des graviers, des cailloux gros comme des boites à chaussures qui surgissent de n’importe où. Bref, je suis fourbu. Heureusement me voilà arrivé à Gourdon. Sur la carte, je suis presque à ma piaule…Ah ah ah…Bah non, il en reste un bout, bien sinueux pour m’emmener sur le verdoyant plateau de Caussols. Une fois arrivé à bon port j’ai cru que j’allais pleurer tellement j’étais naze. Mangeage d’un sandwich au gout d’essence (qui a investi ma sacoche de réservoir suite à la coupure accidentelle de la durit de mise à l’air) et j’écrase comme un sourd à 21h30 jusque 9h le lendemain matin.
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La journée des Grands Cols
Barcelonette. 10h. Faut quand même y aller. Direction Grasse pour faire de l’essence, descente par la route Napoléon, c’est chouette tout ça…tiens c’est quoi ce gros bâtiment qui a vu sur la mer, ils doivent être bien là bas…Ah oui c’est marqué sur le panneau « Maison d’arrêt de Grasse »…D’accord, donc je prends l’autre…Ptite pause essence + appoint d’huile puis montée sur Gourdon et Gréolières. Rhhaaaa qu’elle est bonne cte route de Gourdon, elle me file le gourdin, tiens ! Je rejoins Castellane rapidos via le Logis du Pin et la Route Napoléon. Tranquilou Bilou. Comme hier, je décide de rejoindre les gorges de Daluys, c’est finalement le chemin le plus direct pour enchainer avec le col de la Cayolle en direction de Barcelonette. Rien à dire, c’est toujours au top. Montée du col, j’y vais peinard, je double un ou deux allemands qui se trainent (comme d’hab quoi). Sympa aussi en été mais j’avais préféré les paysages d’automne. Par contre sans la pluie ça le fait mieux (hein Pascal ?) mais la descente est quand même longue et fatigante. Que de bosses ! Faut vraiment qu’ils refassent cette route. Je porte dans mes avant-bras les stigmates de la route défoncée d’hier et je morfle sérieusement jusque Barcelonette. Là bas, après un frugal repas, je rejoins la route de la Bonnette via Jausiers. Alors top chrono, en enroulant rapide, Jausiers-Cime de la Bonnette = 20mn de montée. Trop de monde là haut, trop de motards allemands qui squattent et parlent fort. Je préfère faire la pause un peu plus loin dans le village abandonné. Vraiment curieux cet endroit mais ça me plait toute cette perspective sauvage. Tiens, ils ont refait la descente sud ! Heureusement car je m’étais préparé psychologiquement à souffrir des poignets. Hop là, la marmotte qui se cache dans les cailloux. A Saint Etienne de Tinée, je regarde l’heure. 29mn pour la descente en enroulant rapide, pause photos comprise dans le village abandonné. Voilà, j’espère que ça donnera une idée du temps de parcours à des motards se posant la question de faire La Bonnette dans la journée ou non. Vu que la route est intégralement refaite de haut en bas, au sud et au nord, ça serait vraiment dommage de passer à côté si vous êtes dans le coin, c’est mieux que le col de la Cayolle et moins fatiguant.
La vallée de la Tinée c’est bien sympa mais je suis tout dur de partout (copyright Greg le Millionnaire) à l’idée d’attaquer comme un sourd sur ma route fétiche : la montée sur Valdeblore (route de Saint Martin Vésubie). RRhhhhaaaa, quel pied ! J’adore ma meule sur ce genre de routes. C’est certainement loin d’être la plus efficace mais pouvoir enchainer virages et épingles à s’en tuer les bras sans descendre en dessous de 3500-4000 tours et repartir sur le gras du couple, c’est de la balle !!!
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La journée des Grands Cols
Barcelonette. 10h. Faut quand même y aller. Direction Grasse pour faire de l’essence, descente par la route Napoléon, c’est chouette tout ça…tiens c’est quoi ce gros bâtiment qui a vu sur la mer, ils doivent être bien là bas…Ah oui c’est marqué sur le panneau « Maison d’arrêt de Grasse »…D’accord, donc je prends l’autre…Ptite pause essence + appoint d’huile puis montée sur Gourdon et Gréolières. Rhhaaaa qu’elle est bonne cte route de Gourdon, elle me file le gourdin, tiens ! Je rejoins Castellane rapidos via le Logis du Pin et la Route Napoléon. Tranquilou Bilou. Comme hier, je décide de rejoindre les gorges de Daluys, c’est finalement le chemin le plus direct pour enchainer avec le col de la Cayolle en direction de Barcelonette. Rien à dire, c’est toujours au top. Montée du col, j’y vais peinard, je double un ou deux allemands qui se trainent (comme d’hab quoi). Sympa aussi en été mais j’avais préféré les paysages d’automne. Par contre sans la pluie ça le fait mieux (hein Pascal ?) mais la descente est quand même longue et fatigante. Que de bosses ! Faut vraiment qu’ils refassent cette route. Je porte dans mes avant-bras les stigmates de la route défoncée d’hier et je morfle sérieusement jusque Barcelonette. Là bas, après un frugal repas, je rejoins la route de la Bonnette via Jausiers. Alors top chrono, en enroulant rapide, Jausiers-Cime de la Bonnette = 20mn de montée. Trop de monde là haut, trop de motards allemands qui squattent et parlent fort. Je préfère faire la pause un peu plus loin dans le village abandonné. Vraiment curieux cet endroit mais ça me plait toute cette perspective sauvage. Tiens, ils ont refait la descente sud ! Heureusement car je m’étais préparé psychologiquement à souffrir des poignets. Hop là, la marmotte qui se cache dans les cailloux. A Saint Etienne de Tinée, je regarde l’heure. 29mn pour la descente en enroulant rapide, pause photos comprise dans le village abandonné. Voilà, j’espère que ça donnera une idée du temps de parcours à des motards se posant la question de faire La Bonnette dans la journée ou non. Vu que la route est intégralement refaite de haut en bas, au sud et au nord, ça serait vraiment dommage de passer à côté si vous êtes dans le coin, c’est mieux que le col de la Cayolle et moins fatiguant.
La vallée de la Tinée c’est bien sympa mais je suis tout dur de partout (copyright Greg le Millionnaire) à l’idée d’attaquer comme un sourd sur ma route fétiche : la montée sur Valdeblore (route de Saint Martin Vésubie). RRhhhhaaaa, quel pied ! J’adore ma meule sur ce genre de routes. C’est certainement loin d’être la plus efficace mais pouvoir enchainer virages et épingles à s’en tuer les bras sans descendre en dessous de 3500-4000 tours et repartir sur le gras du couple, c’est de la balle !!!
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Montagne de nuit
Saint Martin Vésubie…hop hop, on continue la route désormais classique pour passer le col du Turini. Mmmmhhhh toujours un régal dans ce sens. Descente bosselée mais très belle sur Lucéram, Contes. Hop, petites routes de traverse pour rejoindre la nationale via La Roquette sur Var. Il ne me reste plus qu’à rejoindre un barbu de ducatiste à Vence. Mais me voilà bien crevé, 590 kms dans les cylindres. Et surtout bien assoiffé. Après 3 demis, ça va mieux et nous partons non pas en balade mais à un petit restac dans un bled nommé Saint Jeannet. Bonnes zzaps et joli village. Erreur de ma part, il est presque minuit, je suis en gants d’été et en t-shirt et il faut que je rentre. Waaaissss, sur la carte c’est pas bien loin….Putain comment je vais en chier encore une fois. Mon phare éclairant aussi bien qu’une lampe de poche, je me fais frayeur sur frayeur entre Vence et Chateauneuf-Grasse. Et là je me dis « mon gars, t’as fait le plus simple, maintenant c’est la montagne ». La route de Gourdon, qui m’avait donné le gourdin souvenez vous, me semble terriblement longue. Faut dire que j’ai pas dépassé 60kmh ! Et maintenant la montée interminable sur Caussols…Ooohh là, c’est quoi ces points oranges sur le bord de la route. Merde c’est Bambi. Tiens une masse sombre dans le pré à coté…Un autre Bambi…Aaaahhh, j’ai froid, je me traine de plus en plus (la fin est ligne droite mais je flippe d’emplafonner une biche) et j’en peux plus ! Heureusement, ma vieille connait le chemin et m’emmène à bon port.
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Montagne de nuit
Saint Martin Vésubie…hop hop, on continue la route désormais classique pour passer le col du Turini. Mmmmhhhh toujours un régal dans ce sens. Descente bosselée mais très belle sur Lucéram, Contes. Hop, petites routes de traverse pour rejoindre la nationale via La Roquette sur Var. Il ne me reste plus qu’à rejoindre un barbu de ducatiste à Vence. Mais me voilà bien crevé, 590 kms dans les cylindres. Et surtout bien assoiffé. Après 3 demis, ça va mieux et nous partons non pas en balade mais à un petit restac dans un bled nommé Saint Jeannet. Bonnes zzaps et joli village. Erreur de ma part, il est presque minuit, je suis en gants d’été et en t-shirt et il faut que je rentre. Waaaissss, sur la carte c’est pas bien loin….Putain comment je vais en chier encore une fois. Mon phare éclairant aussi bien qu’une lampe de poche, je me fais frayeur sur frayeur entre Vence et Chateauneuf-Grasse. Et là je me dis « mon gars, t’as fait le plus simple, maintenant c’est la montagne ». La route de Gourdon, qui m’avait donné le gourdin souvenez vous, me semble terriblement longue. Faut dire que j’ai pas dépassé 60kmh ! Et maintenant la montée interminable sur Caussols…Ooohh là, c’est quoi ces points oranges sur le bord de la route. Merde c’est Bambi. Tiens une masse sombre dans le pré à coté…Un autre Bambi…Aaaahhh, j’ai froid, je me traine de plus en plus (la fin est ligne droite mais je flippe d’emplafonner une biche) et j’en peux plus ! Heureusement, ma vieille connait le chemin et m’emmène à bon port.
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Back dans les bacs
Pour mon retour sur Marseille, j’hésite….Je suis vraiment fatigué de la veille mais que faire : prendre une nationale sympa et boucler le tout en 3h ? Bordel mais je ne suis pas venu pour rien. On va faire le chemin de l’aller dans l’autre sens en oubliant juste le passage dans la montagne.
Tout guilleret…je me fais un aller retour Gourdon-Chateauneuf pour profiter et de la route et de la vue et de la station Esso pas chère….puis la désormais classique : Gréolières, Castellane, Moustiers Sainte Marie par le Verdon Nord, Comps sur Artuby par le Verdon Sud, Draguignan, Vidauban, Garde Freynet, massif des Maures, Babaou aller, Babaou retour, fin du massif des Maures, Rocbaron (route à Titi)…et là petite variante : on va s’attaquer à la Sainte Baume. Je commence à avoir les bras en feu et les pneus vraiment usés mais bon, on va voir ce que ça donne. Passage du col de l’Espigoulier pour descendre sur Gemenos…Mais mais mais….c’est la putain de meilleure route du coin !!!! Génialissime ! Et c’est quoi toutes ces traces de gomme de motos en sortie d’épingle ? Ah tiens, sans doute les deux supermots qui sortent en travers en face de moi….Ils ont l’air de bien s’éclater en tout cas. Gémenos…direction Roquefort la Bédoule puis Cassis directement. Là aussi, bonne route mais je suis trop naze pour attaquer. Retour sur Marseille via La Gineste. Arrivé là bas, je comprends pourquoi je commençais vraiment à avoir de mauvaises sensations : mon pneu avant est un triangle, plus de matière sur les cotés. Bien la première fois que je torche un pneu avant en 4000 bornes et surtout avant l’arrière !
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Back dans les bacs
Pour mon retour sur Marseille, j’hésite….Je suis vraiment fatigué de la veille mais que faire : prendre une nationale sympa et boucler le tout en 3h ? Bordel mais je ne suis pas venu pour rien. On va faire le chemin de l’aller dans l’autre sens en oubliant juste le passage dans la montagne.
Tout guilleret…je me fais un aller retour Gourdon-Chateauneuf pour profiter et de la route et de la vue et de la station Esso pas chère….puis la désormais classique : Gréolières, Castellane, Moustiers Sainte Marie par le Verdon Nord, Comps sur Artuby par le Verdon Sud, Draguignan, Vidauban, Garde Freynet, massif des Maures, Babaou aller, Babaou retour, fin du massif des Maures, Rocbaron (route à Titi)…et là petite variante : on va s’attaquer à la Sainte Baume. Je commence à avoir les bras en feu et les pneus vraiment usés mais bon, on va voir ce que ça donne. Passage du col de l’Espigoulier pour descendre sur Gemenos…Mais mais mais….c’est la putain de meilleure route du coin !!!! Génialissime ! Et c’est quoi toutes ces traces de gomme de motos en sortie d’épingle ? Ah tiens, sans doute les deux supermots qui sortent en travers en face de moi….Ils ont l’air de bien s’éclater en tout cas. Gémenos…direction Roquefort la Bédoule puis Cassis directement. Là aussi, bonne route mais je suis trop naze pour attaquer. Retour sur Marseille via La Gineste. Arrivé là bas, je comprends pourquoi je commençais vraiment à avoir de mauvaises sensations : mon pneu avant est un triangle, plus de matière sur les cotés. Bien la première fois que je torche un pneu avant en 4000 bornes et surtout avant l’arrière !
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Ca sent la fin et le nord
Ca y’est je suis habitué à Marseille, quand je pense au-delà d’Aix en Provence, je pense « nord de la France ». C’est hélàs bien dans cette direction que je vais me diriger. En bon echauffement…La Gineste…Cassis, Roquefort la Bédoule. J’hésite un peu à passer par la Sainte Baume mais mes pneus sont vraiment niqués et il y a du brouillard. Donc direction l’autoroute jusqu’à Bollene. Au lieu de faire les gorges de l’ardèche (trop de monde, trop long), je file sur Bourg Saint Andéol, petite montée sympa et descente en arsouillant timidement (peur de mon pneu avant) sur Vallon Pont D’arc. Je rejoins Aubenas par la vallée de l’Ibié. Là je ne traine pas car j’ai l’intention de passer au mont Gerbier de Jonc. Donc gros gaz direction Le Puy puis Saint Eulalie (la fin n’est pas terrible). Passage éclair sur le plateau ardéchois (magnifique paysage de lande désertique). Descente dans la caillasse et les bosses sur Mezhilac et enfin, terre connue : Le Cheylard. On se dérouille jusqu’à Saint Agreve (en montée j’arrive à oublier mon pneu avant). Puis Tence, Dunières, Bourg Argental. Histoire de ne pas faire un trip trop idiot, au lieu de passer par la République, je prends la route au nord, via Graix et « Gouffre d’enfer » pour rejoindre Saint Etienne. A mon avis elle est beaucoup plus sympa dans l’autre sens. A faire à la prochaine balade dans le sud. A Sainté, autoroute, puis ptites routes sympas via les monts du Lyonnais jusque Villefranche. Je commence à en avoir plein le cul de la moto. Autoroute encore jusqu’à Tournus et quelques dizaines de kilometres de campagne après, me voilà arrivé à bon port où de bonnes pâtisseries m’attendent pour me réconforter…J’en profiterais pour laver ma meule qui avait été rarement aussi sale. C’est dingue, j’avais oublié que mes jantes n’étaient pas grises mais à bâtons jaunes et brillantes sur le pourtour….Quelques jours après, je me trainerais lamentablement sur l’autoroute jusqu’à Paris pour finir mes pneus à grande vitesse, enfin ce qu’il restait à finir.
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Ca sent la fin et le nord
Ca y’est je suis habitué à Marseille, quand je pense au-delà d’Aix en Provence, je pense « nord de la France ». C’est hélàs bien dans cette direction que je vais me diriger. En bon echauffement…La Gineste…Cassis, Roquefort la Bédoule. J’hésite un peu à passer par la Sainte Baume mais mes pneus sont vraiment niqués et il y a du brouillard. Donc direction l’autoroute jusqu’à Bollene. Au lieu de faire les gorges de l’ardèche (trop de monde, trop long), je file sur Bourg Saint Andéol, petite montée sympa et descente en arsouillant timidement (peur de mon pneu avant) sur Vallon Pont D’arc. Je rejoins Aubenas par la vallée de l’Ibié. Là je ne traine pas car j’ai l’intention de passer au mont Gerbier de Jonc. Donc gros gaz direction Le Puy puis Saint Eulalie (la fin n’est pas terrible). Passage éclair sur le plateau ardéchois (magnifique paysage de lande désertique). Descente dans la caillasse et les bosses sur Mezhilac et enfin, terre connue : Le Cheylard. On se dérouille jusqu’à Saint Agreve (en montée j’arrive à oublier mon pneu avant). Puis Tence, Dunières, Bourg Argental. Histoire de ne pas faire un trip trop idiot, au lieu de passer par la République, je prends la route au nord, via Graix et « Gouffre d’enfer » pour rejoindre Saint Etienne. A mon avis elle est beaucoup plus sympa dans l’autre sens. A faire à la prochaine balade dans le sud. A Sainté, autoroute, puis ptites routes sympas via les monts du Lyonnais jusque Villefranche. Je commence à en avoir plein le cul de la moto. Autoroute encore jusqu’à Tournus et quelques dizaines de kilometres de campagne après, me voilà arrivé à bon port où de bonnes pâtisseries m’attendent pour me réconforter…J’en profiterais pour laver ma meule qui avait été rarement aussi sale. C’est dingue, j’avais oublié que mes jantes n’étaient pas grises mais à bâtons jaunes et brillantes sur le pourtour….Quelques jours après, je me trainerais lamentablement sur l’autoroute jusqu’à Paris pour finir mes pneus à grande vitesse, enfin ce qu’il restait à finir.
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