C'est bientôt le printemps et toutes les marques nous supplient par magazines interposés d’aller rouler sur leurs brêles.
Qu’a cela ne tienne, soyons sport et bon public : acceptons ces invitations !
Go...
Me voilà donc à Ales pour les « Honda days » les 10 et 11 mars, la première fois que je roule sur cette piste, qui plus est avec une moto qui ne m’appartient pas ! Enfin plutôt avec des motos, car j’aurais le loisir d’essayer la CBF1000, la 600CBR, la 1000CBR, la 900 hornet et la CBR1100XX.
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Soyons francs, quand à la base on est sujet aux montées de testostérone sur une moto dans des conditions normales, on peut dire que sur piste c’est 10 fois pire, c’est comme si on te mettait dans un club échangiste avec des hardeuses alignées à tester après une abstinence sexuelle de 3 mois…
En fait, quand je suis parti sur la piste, j’étais tellement excité qu’il m’a fallu un gros effort de lucidité pour arriver à réaliser que je n’étais pas dans un jeu vidéo et que si je me calmais pas, une bonne pelle pourrait rapidement me ramener a la réalité. (Mon pote Lionel satellisera d’ailleurs une 1000CBR dans le premier gauche).
Dans ces conditions, essayer une moto revient à tester sa garde au sol, genre : « celle la elle est top, elle frotte pas » ou : « celle la elle est a chier, ça frotte trop » faut vraiment avoir du sang de serpent pour se traîner la pine sur piste, faire des essais de reprises, de freinage etc…
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Enfin nul doute que ce genre de conclusion sera apprécié par l’amateur d’avis tranché.
Ce petit défoulage sera accompagné d’une séance de relaxation au guidon des Goldwing et Varadero (sur route cette fois), qui me fera d’ailleurs donner raison a Olive : 6 cylindres c’est bon pour les caisses.
La Goldwing c’est sympa, le son de la radio s’adapte automatiquement à la vitesse, les poignées et la selle sont chauffantes, la bulle évite même de fermer sa visière ! Mais la linéarité du 6 est assez chiante (sonorité mise a part).
Autre expérience amusante, les essais ABS : le but étant de rouler a 60/70 et de planter les freins à la trappeur sur un bac de sable, le genre de truc qui te viendrait pas a l’idée normalement.
Eh bien je dois dire que la façon de réagir de la moto qui reste bien en ligne au freinage dans le sable m’a sacrément convaincu et que je pense que si j’en ai l’occasion j’aurais l’option ABS sur une de mes prochaines brêles.
Enfin, en guise de dessert, 3 tours de piste derrière une CBR1000 pilotée par Bertrand STEY, un vrai lapin dopé aux hormones qui t’enchaîne les courbes à la vitesse lumière et met du très gros gaz plein angle, impressionnant !
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