Départ 19h porte d’Italie – Arrivée Etap hôtel Dardilly
450 Kms d’autoroute. Assez chiant mais pour partir en we l’excitation tient le pilote éveillé. Il nous est tout de même arrivé une petite mésaventure : comme je n’avais pas fait le plein avant de partir, en arrivant sur Tonnerre, je passe devant Xav et sa Sv « La Poste » pour aller à la station. Celle ci était à 1500 m et j’ai mis un gros coup de gaz pour doubler deux voitures. Comme me l’a appris mon maître Chris en dépassements « façon goret », je calcule la distance pour me rabattre à 200 devant les bagnoles pour choper la voie de décélération. Manque de pot, en doublant la voiture devant laquelle je voulais me rabattre, je lis la magnifique inscription blanche sur bleu : « GENDARMERIE »….m e r d e eeeeeeuuuuuuuuhhhhh …. Me dis-je en dépassant la station un peu blême (ben oui, ça ne le faisait pas trop de se rabattre à bloc devant les gendarmes ah ah ah ;-))
Du coup, j’ai battu mon record de distance avec un plein sur la 996 : 299 kms !!!! Pas croyable, n’est ce pas ? Ben si, en me calant derrière un camion (merci Xav, pour cette idée de génie, sinon tu aurais du me pousser ah ah) à 100kms
Bref, en arrivant sur Lyon, rendez vous avec les 2 autres bourrées : Féfé et Jean.
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Dardilly – Nyons (Drôme)
De bon matin, petite mise en jambe très sympathique bien qu’un peu défoncée par endroits. Les paysages sont très beaux, la route tournicote dans tous les sens. Sympatoche quoi. Arrivés à Saint Etienne, Xav donne des grands coups de gaz (je me demandais bien pourquoi il ne klaxonnait pas mais quand j’ai essayé le klaxon asthmatique de sa Sv, j’ai vite compris). Bref, il ne pouvait plus passer les vitesses…pourquoi donc ? Car la SV pisse l’huile comme un bourré sa bière ! Heureusement, Féfé est prévoyant (pour une fois ;-) ) car son tas de boue a beau être sobre en essence, il ne l’est pas en huile arf arf arf. Une vraie friteuse cette Aprilia !
Petite pause « niveau d’huile » pour la moto du facteur au pied de la nationale passant le col de la République et là, nous rions bien fort (surtout Jean) car après avoir vu le comité d’accueil au rond point précédent (4 ou 5 bleus) nous voyons leurs potes qui, jaloux des CRS des plages, s’exercent eux aussi au maniement des jumelles. Le passage du col de la République se fera donc à un rythme « enroulé » histoire de ne pas perdre notre PQ avec photo dessus.
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Arrivés à Tournon sur Rhône, nous enquillons sévèrement la montée vers Lamastre. La route est toujours terrible, quelques totomobilistes apeurés à doubler et beaucoup d’angle pendant une trentaine de kms. Pascal nous attends avec Ben (que nous surnommerons bientôt « Superman »).
Apres un repas fort frugal, les deux locaux nous tracent un itinéraire sympa vers Nyons en passant par « Le Cheylard » et « La Voulte Sur Rhône ». Comme le dit si bien Pascal le Rascal « j’ai la connerie aujourd’hui »…et ça se voit ! Pour preuve : avec son S4 il roule nettement plus vite qu’avec son ancien GSXR1000 ! Il faut le faire quand même ! Sans doute la présence de Superman n’est pas étrangère à cet « abandon de cerveau ». Au cours de la route nous échangeons nos montures et j’ai eu l’occasion de faire une belle route sur la Tuono de Superman. D’une, c’est très confortable (les journalistes sont vraiment des fiottes), ça pousse grave entre 7000 et le rupteur et surtout, c’est maniable comme un scooter 50cm3 avec une partie cycle de sportive. Un bien bel engin pour s’envoyer en l’air ;-). Suivi d’un essai rondement mené de la S4 de «Brop Brop »…le moteur me rappelle le mien (forcément) mais je trouve que l’avant bouge beaucoup.
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Evidemment nous nous sommes avoinés comme des salauds et Superman m’a fait un exter de taré sur la Guzz ! J’ai bien cru qu’il allait se mettre au tas à chaque virage par la suite : imaginez un taré sur une V11 déhanché, faisant racler la béquille et les pots très très proches du sol sur une route à moitié défoncée….ben c’est tout de même impressionnant ! La pauv’ Guzz, elle a pris cher…mais pas tant qu’une certaine Tuono…
Car là nous arrivons sur le terrain de jeu ultime : NYONS – SERRES !! Pascal et superman se tirent une sacré bourre devant, même en relançant franchement dans les bouts droits (un pti 225 quand même), impossible de les rattraper. Et puis, on arrive dans un grand droite. Tiens, pourquoi les voitures sont elles arrêtées ? Pourquoi est ce que les deux motos sont arrêtées à coté du rail sans leurs pilotes ? Qu’est ce qu’elle dit la dame ? « Il a fait une chute de 10m !! » Ben voyons ! Et mon cul c’est du poulet de Loué ? Et hop, une tête de Pascal qui sort du ravin « c’est bon il n’a rien ».
Effectivement, Superman a du arriver « un poil fort » dans ce gauche serré (un pont par dessus la rivière), est parti en stoppie, s ‘est mangé le rail, est passé par dessus, tombé dans les arbres qui ont du adoucir sa chute puis sur la pierre 10m plus bas. Et il n’a rien ! Pendant ce temps, la Tuono a bloqué son accélérateur à fond et laissé une trace de burn avant de s’échouer comme un baleine sur la plage de la Grande Motte. Un croyable épisode mais bon, plus de peur que de mal. Paraît il que Superman a tout de même pris de l’angle (en gros on se serait dépouillé pour le suivre) en rentrant chez lui avec la Tuono un peu en vrac. Pendant ce temps là nous trouvions notre gite enchanteur dans les montagnes. Eh eh eh. Ca manquait juste de boisson pour squatter sur la pelouse.
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Nyons - Saint Pal de Senouire
Départ de « bon matin » après une bonne nuit dans un gîte entre SERRES et NYONS (faut quand même attendre le Féfé qui met du temps à se laver, à trouver où prendre le petit dej etc…mais le lieu est tellement enchanteur qu’on n’y voit pas le temps passer).
La route jusqu’à Montelimar est assez droite, seuls quelques grands virages à se mettre sous la dent. On en profitera avec « d’la balle » pour vérifier que la Ducat marche bien mieux que la dernière fois (en gros je lui ai mis sa race à lui et l’aprilia de Féfé ce qui était loin d’être le cas avant).
Entre Privas et Aubenas, comme à notre habitude depuis maintenant deux jours, nous avons profité de la magnifique route pour cramer littéralement nos pneus. On s’est fait une ptite bourre entre « enrouleurs rapides » (avec Féfé sur la S4 et D’La Balle sur la Falco). La route est superbe malgré les nombreux vacanciers rentrant chez eux.
En partant d’Aubenas, nous remontant vers le nord et l’Auvergne, en passant par « Le Cheylard » jusque St Agreve. Encore une route tortueuse à souhait, un peu défoncée à mon goût (j’ai souffert dans la descente :-S) sauf la deuxième partie vraiment exceptionnelle en termes de qualité de bitume, virages et paysages.
Arrivés à Dore l’Eglise, le maire du village nous attendait en tenue et nous indiqua une sympathique chambre d’hôte à….Saint Pal de Senouire….Tellement paumée que même les habitués de la « boulangerie-bar » dans laquelle je suis parti me renseigner, acheter du pain et prendre un demi me souhaitaient bien du courage pour aller jusque là bas (ils se rappelaient leurs souvenirs de jeunesse et du bal de Saint Pal après lequel…on frottait les carreaux le matin, ça promet car le bal, c’était…ce même jour !). Pour trouver ce fameux bled, nous avons fait environ une quinzaine de kilomètres à travers une immense foret de sapins, et surtout, sous une pluie battante !!
Finalement, arrivés à bon port, nous avons fait connaissance avec les autochtones (et la bouteille de « Jaja » ?, ), pique niqué dans un hôtel en construction jamais fini depuis 20 ans etc… Bref, une bien bonne soirée pour se marrer un coup !
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Départ le lendemain avec une petite mine, « D’la balle » râle un peu car ses vêtements ne sont pas complètement secs (ben quoi ? t’es en sucre ?arf arf arf) mais sa bonne humeur va revenir sur les belles petites routes jusque…jusque de gros gros nuages noirs-gris annonciateurs de pluie. Nous décidons néanmoins de continuer jusqu’aux premières gouttes, jusqu’à la deuxième douche du matin.
A ce moment, là, Xav couillemolise et rentre directement par l’autoroute, nous accompagnons Pascal jusqu’à St Etienne (Ambert St Etienne, route très sympa) et nous traçons en direction de Villefranche par la N89 (très sympa d’ailleurs, de nombreux virages, une bonne visibilité, un beau revêtement). Avec le Féfé, on s’est taillé une sacrée bourre dans les monts du Beaujolpif ! Une route d’enfer sur laquelle nous tenions un train d’enfer (cramage de pneus assuré ! Je n’avais jamais autant abimé des pneus sur la route !!!), ensuite un petit tour sur la route des grands vins de bourgogne, pour finir à Beaune et s’endormir dans le flux des voitures circulant sur l’autoroute jusque Parrrriiisssss !!!!
Wouaaaaiiisss ! Arrivés !
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